Difference between revisions of "Plus machina"

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Notre mode de pensée change, cela procède d'une évolution de nos perceptions contexturelles ; que nous décririons de classiques à diktyocèniques.  
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Notre mode de pensée change, cela procède d'une évolution de nos perceptions contexturelles ; que nous qualifierions de classiques à diktyocèniques.  
  
Cela veut simplement que classiquement nous enchaînons les causes et les effets, et que diktyocèniquement (de diktyo, réseau) tout effet résulte d'un maillage de multiples causes.
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Cela veut simplement que classiquement nous enchaînons les causes et les effets, et que diktyocèniquement (de diktyo, réseau) tout effet résulte du maillage de multiples causes.
  
Une illustration, un exemple, un paradigme qui nous est familier est celui du contexte des histoires que nous nous racontons :  
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Une illustration, un exemple, un paradigme qui nous est familier est celui du contexte de nos récits :  
* '''classique''', c'était celui du "'''deus ex machina'''",
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* '''classique''', c'ést celui du "'''deus ex machina'''",
 
* '''diktyocènique''', il devient celui du "'''plus machina'''".
 
* '''diktyocènique''', il devient celui du "'''plus machina'''".
  

Revision as of 17:10, 1 March 2022

Notre mode de pensée change, cela procède d'une évolution de nos perceptions contexturelles ; que nous qualifierions de classiques à diktyocèniques.

Cela veut simplement que classiquement nous enchaînons les causes et les effets, et que diktyocèniquement (de diktyo, réseau) tout effet résulte du maillage de multiples causes.

Une illustration, un exemple, un paradigme qui nous est familier est celui du contexte de nos récits :

  • classique, c'ést celui du "deus ex machina",
  • diktyocènique, il devient celui du "plus machina".



"Deus ex machina"

Nous nous bornerons ici à reprendre la page de wikipédia sur le sujet.

Étymologie

Traduction d'une expression grecque préalable (Ἀπὸ μηχανῆς θεός / Apò mêkhanễs theós), cette locution désigne, dans le vocabulaire théâtral, le procédé faisant entrer en scène, en le descendant des cintres, un dieu. En grec ancien, « mèchanè » désigne le mécanisme qui sert à faire entrer une divinité en scène.

Origines de l'expression : Médée, pièce d'Euripide (Syracuse, 480/406).

Le terme est issu des pratiques de la tragédie grecque, où une machine est utilisée pour déplacer sur la scène les acteurs qui jouent les dieux. La machine peut être une grue (mèchanè) pour descendre les acteurs sur la scène, ou elle peut être une trappe par laquelle les acteurs montent sur scène. Les préparations de déplacement ont lieu derrière la scène (skénè). L'idée a été introduite par Eschyle et elle a été souvent utilisée pour résoudre les conflits et conclure le drame. Cette technique est aussi utilisée dans les comédies1.

Aspect linguistique

L'intervention d'une divinité étant à même de dénouer de manière impromptue une situation désespérée, l'expression peut être étendue à toute résolution d'histoire qui ne suit pas la logique interne du récit mais permet au dramaturge de conclure sa pièce de la manière qu'il désire. Elle peut, cependant, désigner la simple représentation sur scène d'une divinité.

L'expression s'oppose au Deus absconditus (Dieu caché), présent dans toute la pièce mais qui n'intervient pas. Par exemple, à propos d'Oreste, dans L'Orestie d'Eschyle, Athéna arrive à la fin pour conclure la pièce. Chez Racine, dans Andromaque, aucun Dieu ne vient sauver Oreste même s'il les invoque finalement.

Cette expression est employée dans le domaine de la dramaturgie au sens large (théâtre, scénario de cinéma et de série télé, bande dessinée…) pour désigner « l’événement inattendu et improbable qui vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière minute ».
Dans le langage courant, l'expression s'applique aussi à un élément qui arrive par surprise et qui résout une situation bloquée jusque-là. On peut donc dire d'une personne qu'elle est le deus ex machina si elle vient arranger un problème au dernier moment.

"Plus machina"